BEASLAY Jacky

BEASLAY Jacky

Né en 1954, vit et travaille à Derval (44) BEP comptabilité, voyage en moto autour du bassin méditerranéen, bac littéraire en candidat libre, éducateur auprès d’enfants autistes, ouvrier agricole, magasinier, triage de courrier la nuit dans les trains, licence de lettres, sociologie à Vincennes, cap d’horticulture, jardinier au ministère de la marine… Dans les années 80, il s'est voué à l'écriture de nouvelles, d'un roman et de scénarios pour la télévision. En 1990 il part vivre avec sa famille en Algérie, à Oran. Là, il découvre l'aquarelle. Il devient chargé de la communication au Centre Culturel Français. Ce travail comprend tout aussi bien la mise en scène des expositions que la réalisation d'affiches. Il expose pour la première fois dans la plus grande librairie d'Oran, puis au musée Zabana dans le cadre d'une exposition collective et enfin au centre Culturel Français. En 1994, nouveau départ, mais vers l'Europe. Ce sera l'Italie du nord, Milan. Là, l'écriture dominera de nouveau. 1997, retour en France et installation à Marsac. Nouveau départ en 2000, pour la Mauritanie avec une installation à Nouakchott. Son travail plastique se tourne alors plus vers la matière, où plutôt les matières, de celles qui jonchent les pistes qui sillonnent la capitale et qu'on est accoutumé d'appeler déchets ou ordures, car c'est avec ces dernières que Jacky Beaslay travaillera désormais, réalisant des assemblages. il s'ensuivra une dizaine d'expositions échelonnées sur six ans, au Centre Culturel Français de Nouakchott, à la galerie Sina, à l'université de Nouakchott et à l'Alliance Française de Nouadhibou. 2006, nouveau départ, pour le Panama cette fois où, pendant deux ans il poursuivra le travail commencé en Mauritanie. Avril 2010, retour définitif au pays, à Marsac. De toutes ses œuvres réalisées à l’étranger, il ne reste que quelques photos. Pour cette expo au hang-art nous avons choisi des productions plus récentes faites dans du vieux bois. Ces planches, il ne les a pas ramassées sur les pistes sahariennes mais plutôt dans les hangars ou les vieilles bâtisses qu’il restaure depuis son retour au pays.