Provost Olivier

Provost Olivier

Né en 1981, vit et travaille à Nozay 44 « Je suis natif de Nozay. Après une formation d’éducateur sportif et une vie bien remplie de guide canoë kayak dans les Alpes et divers petits boulots, je décide en 2009 de revenir sur mes terres natales. Le retour fut lié à un projet de rénovation de maison et la création d’une structure d'activité kayak en pleine nature à Guéméné-Penfao. En parallèle, je développe une pratique artistique de sculpture, modelage terre cuite. Lors de mon enfance j’ai découvert la pratique de l’aquarelle, du modelage terre avec ma Grand-mère Louise. Une enfance, également stimulé artistiquement en observant mon grand frère Mickaël qui lui dessinait et dessine encore. J’étais souvent posté au coin de table avec des yeux admiratifs. À l’âge de 27 ans, je décide de m’écouter et ainsi prendre le temps de pratiquer la sculpture en commençant par des petites sculptures en pâte auto-durcissante. Puis j’ai rencontré Nathalie Gauglin qui proposait des formations dans son propre atelier. C’est ainsi que j’ai pu apprendre les techniques et faire mes premières cuissons dans son four. . Après plusieurs sessions de cours et les travaux de mon atelier presque terminé, j’ai débuté ma propre pratique en 2021. Mazette ! Et à 41 ans on m’a proposé en juin 2022, une première exposition avec mon grand frère admiré, intitulée : « à domicile ». Expo organisée par Campagn’Art à l’Asphan. » Malaxer la terre, la façonner, trancher la pièce avant de l’évider et de recoller tous les éléments, laisser sécher avant une cuisson à plus de 1 000 °C et, enfin, lui apporter sa coloration à base de pigments sont autant d’étapes à franchir pour aboutir à la création de personnages, tantôt attendrissants, tantôt inquiétants qui n’auront pas fini d’interpeller le visiteur. « Les visages que je sculpte ne sont pas plus étranges que ceux qui apparaissent dans votre tête lorsque vous observez les formes des nuages dans le ciel ou celles des rochers au bord de la mer. Ils naissent de la même manière lorsque, dans mon atelier, je tape le pain de terre que je vais façonner progressivement au gré de formes qu’il va prendre »